brisures d'os
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“ Dear diary, what a day. I swear I've never been so depressed, miserable, and lonely in my entire life. It's like I know there's got to be somebody out there somewhere... just one person in this huge, horrible, unhappy universe who can hold me in their arms and tell me everything is going to be okay. And how long do I have to wait before that person shows up. I feel like I'm sinking deeper and deeper into quicksand... watching everyone around me die a slow, agonizing, death. It's like we all know way down in our souls that our generation is going to witness the end of everything. You can see it in our eyes. It's in mine, look. I'm doomed. I'm only 18 years-old and I'm totally doomed. „
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last piece
On dimanche 3 juin 2018 at 10:46
Pour des raisons évidentes, ceci est mon dernier post sur ce blog. Je pense que c'est une bonne conclusion, une fin heureuse. Et ils vécurent heureux à jamais. Durant ces dix années, j'avais besoin de ce blog comme une ancre, d'une certaine façon. J'ai beaucoup pleuré, j'ai beaucoup ris, et j'ai réussi ce que je m'étais promis. Alors voilà, 17 - 27, c'est pas mal quand même. C'était bien. Je vais pas mentir, j'ai un peu pleuré, mais je pense que j'en avais besoin. Certaines rétrospectives sont cathartique, et j'avais besoin de celle-ci. Maintenant en route pour la vie d'adulte et de nouvelles aventures, woot woot!
comment! comment! comment!
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sentiment machine
at 10:37
Had to have high, high hopes for a living Shooting for the stars when I couldn't make a killing Didn't have a dime but I always had a vision Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living Didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million Always had high, high hopes
J'ai parcouru tout le blog, pour voir où j'en était. Par curiosité, d'abord, et puis parce que je suis le genre de personne qui aime se complaire dans sa propre mélancolie. Les problèmes qui me paraissaient des montagnes avant, ne ressemblaient à rien comparé à ce qui arrivait ensuite. Les gens que j'estimais sont parti, et ceux dont je ne pensais rien son resté. C'est étrange de relire mon anxiété sur un bac (que j'ai eu), une licence (que j'ai eu), un roman (que j'ai écris), et ce foutu master. Et ce foutu travail. Et tout ce que je voulais au final. J'ai pris des chemins détournés, et j'ai eu mal, j'ai souffert à en mourir, mais tout est là maintenant. Et j'ai quand même pleuré. J'ai fondu en larme le jour de ma soutenance, après ce "félicitation, vous avez validé votre master", parce que je n'étais pas satisfaite de ma note. Je cours toujours après une validation factice qui ne m'amènera à rien. Je suis intelligente, j'ai les diplome pour le prouver, j'ai les gens pour me le dire, et pourtant je me sens toujours comme cette gamine qui écrivait sur ce blog il y'a dix ans et qui se sentait vide. En vérité, je ne sais même pas si je l'ai réellement comblé, ce vide. Ce qui est sur, c'est que je suis arrivé à être quelqu'un dont la personne qui a commencé ce blog il y'a dix ans peut être fiere: Prof, artiste, féministe, écrivaine, végétalienne. Je voulais être tout à la fois, c'est ce que j'avais écrit. Être tout à la fois.
J'ai envie de tout. J'ai envie d'être scenariste, écrivains, prof, j'ai envie d'écrire des critiques, j'ai envie de faire des concerts, j'ai envie de voyager, j'ai envie de lire, j'ai envie de me perdre, d'hurler, de vomir, de me coucher tard et de me lever tôt, d'être en permanence sous caféine, d'avoir faim, de parler anglais, de finir tout ce que j'ai commencer. Surtout ça oui. Finir ce que j'ai commencer, je pense que ça va être le slogan de mon année, de ma vie peut être, ma mantra, ma carotte, ma motivation, mon but.
Ma directrice de mémoire m'a dit, "Grace, you're an enigma. You're the first person I meet who is like you. An enigma to me." Et je l'ai détesté pour ça, pendant quelques heures... Et maintenant je me dis que ce n'est pas plus mal. Personne ne connait jamais personne, tu ne sauras jamais qui je suis. J'en ai fini avec les études. J'ai fais ce que je pouvais faire, et pour l'instant un master me suffit. Le reste ne serait qu'hubris, si je suis honnête, alors je vais profiter de ma vie de prof, et de ma vie d'adulte, et le reste, le futur, on verra.
Congrats old me, you made it.
ps: I love you, I'm sorry it took me so long to, but I really, really do. Oh, and thanks for everything.
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On lundi 1 janvier 2018 at 02:47
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blistered lips and full hearts
at 02:45
"Il faut que j'accepte beaucoup de chose, je pense, que je fasse la paix avec moi même et que je prenne de vrai décisions, peu importe les qu'on-dira-t-on et autres facteurs qui me frênes. Que je regarde à travers cette foutue bouteille en verre et que je puisse me dire: Ok. C'est moi. Pas plus, pas moins, et c'est très bien comme ça. L'an prochain, je me ré-oriente. Je n'ai aucun idée si ce choix est le bon, je sais juste que j'arrive au bout de la corde, que psychologiquement je ne pourrais pas plus. 2 ans, 2 ans c'est la longueur de cette corde, mais ce semestre la méchamment entamé. Tant pis, je ferais avec. L'an prochain je m'engagerai dans le professorat, je croiserais les doigts très forts d'avoir mon concours du premier coup, et je soufflerai un grand coup. Ensuite... Ensuite on verra."
En relisant ces mots, je réalise à quel point me réorienté fut la meilleure décision de ma vie jusqu'à présent. Même si j'écris actuellement ces mots en procrastinant mon mémoire, cela vient du fond du coeur. J'ai eu mon concours du premier coup, durant cette même année, ma vie dans ma ville d'adoption (noté le nouveau terme) s'est considérablement amélioré, au point où bien que déménager ne me fait plus peur, je me vois tout de même faire le plus gros de ma vie là bas. J'ai un travail. Après des années de refus, mon premier travail se trouve être le (l'un) des travails de mes rêves. J'ai fini mon manuscript (actuellement en correction). J'ai eu la confirmation que l'argent, s'il ne fait pas le bonheur, y contribuent fortement. Je suis plus souvent heureuse que je ne suis triste, à l'instant T, et compte tenu du fait que ma depression de la première partie de 2016 à empiré au point où j'ai été suicidaire pendant un bon moment, je m'estime heureuse. C'est un bon compromis.
Durant ces deux années à vivre seul, j'ai appris beaucoup de chose. La premiere étant qu'il faut savoir s'aider et s'aimer avant tout. Pour la première fois de ma vie, je me voix comme une vraie personne, et plus juste comme le pilier tenant le mariage de mes parents, où empêchant ma famille de partir à volo. Qui que je sois, ce qui arrivera arrivera, et vivre pour moi ne fait pas de moi une mauvaise personne, bien au contraire. J'ai l'impression que, pour la première fois de ma vie je commence à mettre les pièces du puzzle en place, à comprendre qui je suis, ce que je veux, et où je veux aller. "Commencer" étant le mot clé. Il y a encore beaucoup de chemin à faire, mais j'aime à croire que je suis devenue, au final, "celui dont aurait rêvé celui que je rêvais d'être" (je suis fiere de ce jeu de mot, oui).
Prof, végétarienne, écrivaine, féministe, artiste à la manque, tout à la fois.
Parce que je n'ai pas à choisir au final. Tout ce que je veux être est là,
Tout à la fois.
comment! comment! comment!
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"drink some water, avoid coffee, get some sleep.
if you feel a short pain in your chest, call an ambulance"
27 ans, prof, artiste, féministe, écrivaine, végétalienne. Mon but dans la vie c'est de ne pas tout foirer et me réveiller à 30 ans dans une vie que je déteste.✨
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